Le 23e sommet de « l’ASEAN +3 », qui se tenait à Hanoï, au Vietnam, s’est achevé le 15 novembre. C’était aussi là une occasion pour signer le Partenariat régional économique global (RCEP) qui inclut 15 pays (Xinhua). En plus des 10 États-membres de l’ASEAN et la Chine, l’accord comprend la Corée du Sud, le Japon, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Le RCEP est le plus important accord de libre-échange de l’histoire, puisqu’il couvre un marché de 2,3 milliards d’habitants et représente 30 % du PIB mondial. (Beijing Business Today). Cela faisait déjà plus de 8 ans que les États étaient en négociation. L’accord permettra de lever les barrières douanières sur les échanges de biens et de services, les investissements, les marchés publics et les droits de propriété intellectuelle. La signature du RCEP prend l’économie mondiale à rebours, à l’ère de la crise de la Covid-19 et du protectionnisme défendu par les États-Unis. Le Premier ministre chinois, Li Keqiang, a souligné qu’il s’agissait d’une « victoire pour le multilatéralisme et le libre échange ». Ce partenariat s’inscrit également dans la volonté de la Chine et des pays de l’ASEAN de s’appuyer sur leur environnement régional pour relancer leur économie.

Photo © LIU Weibing/Xinhua